mercredi 26 décembre 2012

Semi-marathon de Paris

Salut les cocos!

Bon, vous le savez déjà, cela fait maintenant six mois que j'ai repris le jogging et ce ne sont ni la pluie, ni le froid qui m'ont arrêté depuis cet hiver!

Même que je compte faire le semi-marathon de Paris. Oui oui!!!



A raison de trois entrainements par semaine pendant trois mois (à base de sorties longues et de fractionnés), je serais au top niveau!
Bon, je ne vise pas un temps précis, mais tout d'abord de le finir. Parce que pour le moment je fais du 10km/h, ce qui donne une course de 2h (21km tout de même...)
Mais l'ambiance me tente et j'aime relever des défis!
En plus, cette fois je participe à financer la recherche pour lutter contre les maladies Lysosomales, alors je suis encore plus motivée!

Je dois tout de même être franche: je n'avais pas pensé à l'origine soutenir une cause. Je souhaitais simplement me lancer un défis et voir de quoi j'étais capable. Mais voilà, tous les dossards sont déjà vendus...
Il ne reste comme solution pour en obtenir un, que de soutenir une cause. En plus de ma participation, je dois réunir 350€ d'ici au 3 février (dont 250€ avant le 14 janvier). 
Le défi est de taille!!!

J'ai le choix pour mon soutien: La lutte contre le cancer, Médecins sans frontière... ET Vaincre les maladies Lysosomales.
Il s'agit de toutes les malades génétiques rares qui touchent près de 3 000 personnes en France, dont une personne à qui je tiens beaucoup.

Alors c'est décidé: je veux réussir à récolter ces sous! Je veux être fière de courir le 3 Mars. Pas uniquement pour ma performance sportive, mais également pour ma participation à la recherche, pour ma petite aide... et pourquoi pas pour la votre.

Vous êtes nombreux, il suffit de donner 5-10-15-20€ et la cagnotte va vite monter!

Et puis si cette cause ne vous touche pas personnellement, pensez à moi, écarlate, dégoulinante de transpiration, haletante... Aller, je suis certaine que c'est un spectacle qui vous plaira!




A vous de jouer: 


PS: Les paris sont ouverts: Vais-je finir le semi-marathon?

...




Un immense merci par avance pour votre participation, quelle qu'elle soit!

dimanche 4 novembre 2012

Légumes de saison

Dans un élan de motivation, mon Poilu d'amour et moi-même sommes allés au marché ce matin.
On adore ça et pourtant la tentation du dimanche à poil à ne rien faire d'autre que remuer la couette a toujours pris le dessus. Allez savoir pourquoi...

Toujours est-il que ce matin, après le sport, le ménage et la douche (nous sommes en phase vieux couple), nous avons sorti le caddy et nous avons gravi la rue de Crimée pour atteindre le marché de la Place des Fêtes.

Grand bien nous en a pris, puisque nous sommes tombés sur Josiane (en vrai je ne connais pas son prénom, mais je permets de la baptiser puisqu'on se tutoie maintenant).
Josiane est maraîchère et elle est la seule à avoir pleins de légumes anciens qu'on ne trouve nulle part ailleurs.
Ca tombe bien car nous sommes en plein trip bobo écolo cuistot. 
Il fallait quand même être méga motivé car la Josiane, elle a sa clientèle. 

Après une demi-heure de queue à saliver devant les légumes tous plus beaux les uns que les autres et à écouter les conseils cuisson/cuisine de Josiane, nous avons acheté presque tout son stand.

Voilà nos victuailles : (Des tomates au vrai goût de tomate, des panais, du persil-racine, des carottes gueule cassée (ça c'est de moi), des héliantis (de la même famille que les topinambours.), un potimarron (évidemment),  une courge spaghetti, des carottes multicolores et un bouquet de roses parce que mon Poilu est un romantique et qu'il trouve toujours une occasion de se faire embrasser.









Du coup, pas une minute à perdre et nous voici aux fourneaux pour une première recette (par mon Poilu):

LES LASAGNES AU POTIMARRON et épinards

La recette:

- 1 potimarron

- 6 feuilles de lasagne
- 600g d'épinards déjà hachés
- 50g de parmesan
- 2 gousses d'ail
- huile d'olive
- 1 CS de beurre
- 1CS de farine
- 250mL de lait

- Découpez le potimarron en deux, retirez les pépins et découpez-le en tranches. Arrosez-le d'huile d'olive et faîtes-le griller au four à 180°C pendant 30 minutes.


- Pendant ce temps faîtes la béchamel.


- Une fois le potimarron cuit, découpez-le en morceaux (retirer la peau pour ceux qui veulent) et mélangez la chaire avec les épinards.


- Puis formez votre lasagne en alternant les couches de légumes, de feuilles de lasagne et de béchamel en finissant par la béchamel et le parmesan.


- Laissez cuire 30 minutes au four à 180°C.








Maintenant, place à la digestion et à la sieste! 


vendredi 2 novembre 2012

Ancienne architecte, nouvelle monteuse vidéo

Wowowowooo Trois mois sans rien écrire ici...
J'ai un petit peu honte... M'enfin pas trop.

Faut dire que je suis passée de branleuse à bosseuse... Ou plus précisément  je suis passée d'un job qui m'ennuyait profondément, à un job qui m'éclate et dans lequel je m'épanouis!

Vous vous en fichez peut-être, mais moi ça me fait du bien de l'écrire. Pour toutes les personnes qui flippaient, toutes celles qui trouvaient nul d'avoir fait 5 ans d'études pour finalement choisir un job qui ne nécessite pas de réelle formation.

Ah ben oui, architecte ça fait bien hein. On a tous les images des derniers quartiers écolo, des nouvelles ZAC, des musées...
Mais cela doit représenter 10% du job d'archi. La plupart des agences ne font que de la réhabilitation, de l'entretien de copropriété ou du particulier. Autant dire que la part de création avoisine les 5%.

Bref, après avoir passée un an à faire de la promotion immobilière, puis un an à chercher sur différents sites les meilleures chiottes ou choisir entre un gris beige, ou un gris blanc, j'ai décidé de passer à autre chose.
Non, je ne compte pas attendre mes 40 ans pour espérer peut-être, éventuellement m'épanouir dans mon job. Non je ne compte pas bosser sur cinquante projets chiants dans l'attente DU PROJET DE MA VIE.
Quitte à enculer des mouches, je veux bien le faire dans un job plus amusant.

La charge de travail ne me fait pas peur, ni le stress qu'on va me coller, tant que j'aime ce pour quoi je suis payée.
Donc me voilà petite débutante dans le montage vidéo. Et putain comme c'est bon!

Bon, je n'étalerais pas ici ma vie professionnelle. Mais vraiment, passée l'étape des doutes, des remises en questions et tout le tralala... ben ça fait du bien de se sentir enfin à sa place. D'avoir trouvé un job qui m'éclate, dans lequel je ne vois pas passer le temps.

C'est vrai, je n'ai pas besoin d'un bac+5 pour faire ce job, n'empêche que mes études, je les ai adoré. Je ne crois pas avoir perdu mon temps. J'ai énormément appris, j'y ai faite de belles rencontres.


Maintenant place au futur (avec un sourire grand comme ça) !!!

Et pour la peine: le trailer de KIKI BEGUIN (montage: août 2012)





dimanche 5 août 2012

Lectures de Juillet

Habituée à mes 3h de transports en communs quotidiens, un livre de poche habitait continuellement mes différents sacs à main.

Mais cette année, j'ai trouvé une place d'architecte dans une agence située à 20 minutes à pieds du Piège...Difficile dès lors de maintenir mon rythme de lecture sans me défigurer (cf les poteaux, poubelles et voitures...)

Cette année donc, la pile de bouquins à côté du lit a continué à grimper... Oui parce que je suis incapable de ne rien acheter chez Gibert ou la Fnac...

Du coup, l'été était attendu avait beaucoup d'impatience! Pour son soleil, oui, mais surtout pour ses heures à ne rien faire d'autre que de lire.
Lire dans toutes les positions possibles!

Allonger sur la plage, sur le dos, sur le ventre. Lire avachis dans un fauteuil, lire sous les draps, en tailleur, sur le ventre de mon Poilu. Lire avec les fourmis qui nous énervent. Lire avec la crème solaire qui tâche les pages. Lire à l'ombre d'un chapeau...

LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE LIRE!

Cela fait bientôt quatre étés que je ne pars pas sans un roman de Jim Harrisson, un de mes auteurs fétiche. (J'ai le désir secret de lire TOUS ses bouquins)
Auteur américain dont le dernier roman l'Odyssée américaine parle d'un quadragénaire qui vient de se faire larguer et qui décide donc de faire le tour des 50 états avec comme but de renommer un oiseau par état.
Un brin pathétique mais toujours tendre bien qu'une forte dose d'alcool se dégage souvent des pages de ses romans, cet auteur aime la vie et ses paysage, la bonne bouffe, le vin et les femmes.
Un bon vivant plein d'humour (parfois jaune).
Est-ce pour ça que je vente chaque fois ses romans? Sûrement.

Mais, peut-être parce que cet été, je fais ma propre odyssée américaine - comme me le faisait remarquer mon amie Chloé - je n'ai pas emporter dans mes bagages un de ses livres.

A la place, du Duras et du Ballard pour un voyage partant de l'Asie du Sud Est pour rejoindre l'Europe et l'Angleterre.
Mon inconscient est-il fixé sur mon prochain voyage en Asie?

Duras, si vous avez un peu suivi mes lectures de ce printemps, m'a complètement envoûté avec "L'Amant".
Obsédée par son histoire personnelle, il me fallait lire ses romans!

J'ai donc calé dans mon sac:
     La Douleur



Ce premier bouquin est un recueil des souvenirs de guerre de Marguerite Duras. Elle y raconte des anecdotes de ses années au sein de la résistance française, le retour de son mari, Robert Antelme, déporté dans les camps.

 Tout petit, il se lit très rapidement. 

Mais je l'ai néanmoins trouvé intéressant lorsqu'on connait un peu l'histoire de la romancière et les accusations qui lui ont été faites au lendemain de la guerre. En effet, son attitude à l'égard de la collaboration fut plus qu’ambiguë.
De ce fait, ces témoignages sont-ils d'avantage des justifications, qu'un besoin d'exorciser le passé?

Toujours est-il que ce pan de l'histoire m'a toujours fasciné et que j'ai trouvé cette lecture agréable.

Complètement différent de mes précédentes lectures de Duras,  
     Le Ravissement de Lol V. Stein



Dérangeant, étrange. Je l'ai lu jusqu'au bout, espérant percer ce roman, en vain. La fin m'a laissé un drôle de goût dans la bouche.

Je le relirais dans quelques années.


    Un barrage contre le Pacifique





Le fameux...
Je le dis tout de suite: J'ai adoré cette lecture.
J'ai plongé à pic dans l'Indochine coloniale, dans la chaleur étouffante de l'Asie, dans les odeurs âcres des rues de Saïgon...

J'y ai retrouvé la froideur, la cruauté qu'elle décrit si bien dans L'Amant.

Ce roman, fondé sur des faits autobiographiques ne rejoint pas tout à fait la réalité.
Duras y fantasme son histoire. Son frère tant détesté n'est plus vraiment là. Elle parvient même à se libérer de cette mère, autant aimée qu'empoisonnante.

J'ai délaissé la Duras fantasque, rêvée, embellit, pour un anglais: J.G. Ballard. 

Découvert il y a un peu plus d'un an, Ballard m'a réconcilié avec la SF ou du moins avec les romans d'anticipation grâce à son livre Que notre règne vienne.

"«Les banlieues rêvent de violence. Assoupies dans leurs pavillons somnolents, sous l’aile de centres commerciaux bienveillants, elles attendent patiemment les cauchemars qui les éveilleront à un monde de passion.» Ainsi commence ce roman apocalyptique de J. G. Ballard, auteur britannique qui, depuis plus de trente ans, prend un malin plaisir à prophétiser la phase terminale du consumérisme."


Mais cette fois, ce ne sont pas ses visions apocalyptiques qui m'ont attiré, mais encore et toujours son histoire personnelle très riche.

Ayant passé les 13 èmes premières années de sa vie à Shanghai, dont trois ans dans un camps d'expatriés durant l'occupation japonaise, il est à l'origine du film "L'Empire du Soleil" de Spielberg, inspiré de son roman éponyme.

Proche de la mort, on l'a convaincu d'écrire son autobiographie. C'est ainsi qu'est paru La vie et rien d'autre. Touchant, mordant, et effectivement plein de vie, ce roman se savoure.



On aime le gamin hyperactif, l'amoureux transi, l'écrivain pas encore accompli, le père célibataire épanoui et enfin, le romancier amateur de "scandales". Bref, j'aime l'homme.

Et afin de plonger un peu plus dans la vie de cet écrivant, j'ai également lu La Bonté des femmes.





Toujours autobiographique, bien que romancé (tous les morceaux ne collent pas avec le précédent bouquin), Ballard rend ici hommage aux femmes qui ont traversé sa vie.
De sa camarade dans les camps d'expatriés, aux prostituées canadiennes, passant par son épouse et tant d'autres, J.G. témoigne de son amour des femmes.
Un régal.


Et puisque nous sommes toujours à New York et que j'ai écoulé mes bouquins, je vais me laisser tenter par un des Ken Follett que mon Poilu a lu et adoré...

Et vous, quelles sont vos lectures de l'été??



vendredi 3 août 2012

Cher Journal, THE END

Et voilà, après un mois de production et de publication, Cher Journal, notre fable de cet été s'est achevée aujourd'hui!

Je sais, c'est triste.

Mais c'était jolie et ça divertissait non??!

Alors voilà, je ne vous raconte pas la fin... Si vous voulez la voir c'est par là: > ICI <

ENJOY!



 




dimanche 29 juillet 2012

Toronto +++

C'est sous un ciel bleu et avec l'odeur de pancakes maison, que nous quittons Toronto avec la certitude d'y retourner!

Vraiment, ces quelques jours furent un régal! Nous qui avions été déçus par Montréal et qui nous demandions si c'était une bonne idée de passer cinq jours dans une grande ville plutôt que de profiter des paysages... Aucun regret! 


Toronto: Ville dynamique et jolie


Bon, vous l'avez compris, Toronto nous a séduite!
Ce n'est pas une ville jolie à la Paris ou Venise, c'est différent!
Elle fait parfois bazar, fouillis, mais elle est toujours humaine.
Quand je dis fouillis, je parle de ces mélanges de bâtiments d'époques, de couleurs, de matériaux, de styles différents qui ne forment pas une unité homogène comme à Paris. Croiser une petite église au milieu de deux gros buildings ferait hurler le premier architecte des bâtiments de France (qui gonfle pas mal d'archi...) Et pourtant ce décalage fonctionne!
On s'y sent bien!



Distillery district
Distillery district

Distillery district
Distillery district
Distillery district








 




Quartier résidentiel


Nous avons adoré ces petits quartiers aux tons anglais.

Evidemment, la première image que nous avons de Toronto, c'est celle des grand buildings de bord du lac Ontario.
Mais Toronto, ce n'est pas que ces jolies grandes tours. C'est aussi un tas de petites maisons de ville. Personnellement, j'adore ce "patchwork" de maisons aux couleurs, matériaux différents, bien que l'ensemble soit clairement d'inspiration anglaise.
On ressent quand même l'influence américaine avec les terrasses donnant sur la rue, sur lesquelles des chaises, des bancs ou le plus souvent, les marches accueillent un fumeur, ou un adulte surveillant son enfant jouant dans la rue, ou encore des jeunes papotant sur le perron.
Bref, l'ambiance y est détendue et calme. Vers 19h (heure du dessert ici), un camion à glace passe avec sa mélodie.

La DS que retape mon oncle actuellement
Armstrong avenue


 

 

Les iles


 Le lac Ontario possède des petites îles interdites à la voiture sur lesquelles près de 500 maisons ont été construites.   
A pieds ou à vélo, c'est super agréable de s'y promener!
Une petite plage offre

 


Kensington

Pour notre dernière journée, nos hôtes nous ont amené à Kensington, un quartier ultra sympa de Toronto!
Et ils ont plutôt bien fait car c'est LE quartier à ne pas manquer! Une ambiance détendue, un brin branchouille et bohème y règne.
Des terrasses de café un peu partout, des boutiques tout au long des rues et des artistes, sur un fond de musique. Tout pour réussir le cocktail.
Tu trouveras forcément ton bonheur dans ce coin!
Des fringues vintages, des boutiques bio, des instruments de musique, des créations originales, un ENORME bazar dans lequel tu veux tout acheter...
Bref, cela aurait été vraiment dommage de passer à Toronto sans connaître ce quartier!

 

Retrouvailles



Bon, évidemment, les rencontres sont pour beaucoup dans l'appréciation de la ville.
Le passage dans la ville canadienne n'était pas anodin, un oncle y vit depuis quelques années, et un oncle que je ne connaissais pas à vrai dire.

C'était donc l'occasion pour (re)faire sa connaissance, ainsi que de revoir ma cousine.
Sans m'étaler sur ma vie privée, j'ai été super contente de ces retrouvailles et de savoir que nous nous reverrons!


Et voilà, nous quittons Toronto le ventre plein de sirop d'érable pour retrouver New York et son odeur fumée!